Une simple riviere

Publié le par corentin

Voila, la derniere aventure extraordinaire que j ai raconté n a pas ete comprise de tous. Aujourd hui, je vais donc raconter une histoire tres simple, avec des tenants et aboutissants tres simples, un deroulement de l'action linéaire et des personnages également tres simples.

L'histoire se passe donc a Albuquerque, New Mexico, 87106. Le personnage principal c est moi. Le décor se compose principalement du Rio Grande, la riviere qui traverse le nouveau mexique du nord au sud, avant de tourner a gauche pour devenir la fameuse frontiere entre le texas et le mexique. Il y a un peu de technologie dans cette histoire, il s agit de mon velo, et d'un appareil photo, on n est pas loin du récit de science fiction.

Un jour, je décide de quitter chez moi et d'aller faire un tour. Voyez comme ca commence simplement.
Comme je suis fainéant, plutot que d aller vers les montagnes, ca monte, je décide d'aller vers la rivière, ca descend. N'hésitez pas a demander des explications si ca vous parait trop complexe.

Me voila donc descendant central avenue, plus connue sous le nom de road 66, la premiere route a traverser les états unis de Chicago a Los Angeles, qui passe par Albuquerque. Il sera bientot l heure de coucher le soleil, les couleurs sont de plus en plus belles, et aucun george bush ne semble vouloir me barrer la route. Cette promenade s'annonce vraiment simpliste.

Apres avoir passé university height, downtown et old plaza, sans compter les macdo, les dinner, les garage sale et autres trucs qui mettent l'ambiance, j'arrive finalement au Rio Grande, "the river" comme on aime l appeller ici.
Julien tu n'aimerais pas. Il y a presque pas de flotte dedans (le desert), a peine de quoi mettre un bateau à l eau, on y mesure le debit avec un sceau sans probleme.


 Avec des petits volcans derriere                                              Avec une montagne derriere
Avec le ciel seulement derriere

Ai-je été clair jusqu'ici? Je veux bien répéter apres tout la pédagogie blablabla.

Je prends donc des photos (ce qui tient lieu d'action dans cette histoire au suspens insoutenable) tout en ridant mon bike sur le chemin jouxtant la flotte.

Les yeux rivés sur l'eau, les pieds rivetés sur mes pédales, et les idées bien amarrées a quai, je cherche dans l'eau des traces d'émigrés mexicains poursuivis par des GI joe sans pitiés, ouvrant les boites de corned beef avec les dents. Cette phrase était peut etre un peu compliquée, je m en excuse par avance. Surtout le mot corned beef.

Pendant longtemps, je ne vois que des immenses barrieres de métal hérissées de barbelés, régulierement disposées le long des berges, personne ne sait exactement à quoi elles servent. Peut-etre qu'à l'époque du précédent refroidissement climatique, il y avait tellement d'eau dans la rivière que les mexicains attaquaient Albuquerque par bateau, comme dans "pirates des caraibes". Ces barbelés sont pas cool, pas cool, pas cool.

      

Quand soudain, rompant la monotonie courtoise de ma progression, un cheval henni sur ma gauche. Putain de sa mère.



N'écoutant que mon courage, je continue ma route et fais finalement demi tour au pont suivant, avant de faire le chemin opposé sur l'autre rive, qui a je trouve une tendance facheuse a ressembler a sa jumelle, bien qu il y a quand meme plus de vendeurs de bagnole de ce coté, avec en plus en bonus une gare et des poteaux.

La gare

Les poteaux

Voila, on est pas loin du dénouement puisque le soleil est maintenant couché, et que prendre des photos devient difficile. De plus, je ne voudrais pas compliquer inutilement ce récit, déja riche de trop d'émotions.


Have a good one dudes.


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